[ANIA] Support, Replay et CR Webinaire REUT du 25 mars

 

Merci pour votre présence nombreuse au webinaire de ce matin lors duquel sont intervenues :

  • Madame Vanessa HUMMEL-FOURRAT, Sous-Directrice Sécurité Sanitaire des Aliments, Service des Actions Sanitaires / SDSSA, Direction Générale de l’ALimentation
  • Madame Aurélie GUICHET, Directrice d’Eurofins Laboratoire Microbiologie des Eaux Ouest – spécialiste en analyse des eaux sur les sites de production alimentaire

Vous trouverez :

  • en PJ les supports d’intervention des intervenantes
  • Le replay est accessible ici : https://we.tl/t-3IuQmC3Ggm
  • Ci-dessous la synthèse des questions / réponses

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Questions partie DGAL

  1. Sophie Verpoort (ADM, Usipa) : Faut-il mettre à jour le PMS lorsque le recyclage d’eau se fait déjà depuis longtemps et figure déjà dans le PMS ? En amidonnerie par exemple c’est le cas.

VHF : Quand la Reuse est déjà en place, mettre en transparence (via courrier à la DDPP) que c’est déjà en place et que le PMS dont ils disposent est déjà conforme.

 

  1. Stéphane Robert (Lactalis) : Avancement de la mission du CGAAER ?

VHF : En cours de finalisation, auditions toujours en cours cette semaine et la semaine prochaine. Les travaux sont bien avancés. Ils rendront leur rapport mi-mai.

 

  1. Camille Hedoire (Brasserie des 3 monts) : Si nous avons déjà un arrêté préfectoral (ICPE) faut-il créer un nouvel arrêté ou c’est une mise à jour de notre arrêté actuel ?

VHF : ce sont 2 arrêtés séparés et différent (arrêté ICPE et arrêté REUT).

 

Remarque de Patrick Roiron (Cristal Union) par rapport à l’étiage :

A cause des redevances eau qui ont fortement augmenté (mesure récente), les sites ne vont pas avoir le choix que de réduire leur conso d’eau, en procédant à la Reuse.

 

Xavier Cleuziou (Lactalis) : Il y a en effet une incitation à la Reuse en lien avec l’augmentation du coût de l’eau, qui entre en contradiction avec les seuils de Reuse à ne pas dépasser dans le cadre de l’étiage. Exemple de l’agence de l’eau Bretagne qui a limité le taux de Reuse.

 

Questions non répondues (seront transmises à Mme Hummel) :

  1. Est-ce que l’on peut utiliser cette eau pour le lavage des mains, lave bottes, sol ? Si, oui, faut-il respecter le critères bactério d’une eau potable ?
  2. Y a t il des exigences de nettoyabilité sur le réseau des EUTR ?

 

 

Questions partie Eurofins

  1. Damien Poulain : Quid des PFAS ?

PFAS = perfluorés, inclus dans le slide 11

 

  1. Stéphane Robert (Lactalis) : Incompréhension de l’exemple des eaux stériles, est-ce un cas de REUT ?

AG : Oui, il s’agit d’un cas où l’eau est déminéralisée puis passée à la vapeur pour être stérilisée.

Xavier Cleuziou (Lactalis) : Vapeur est exclue du texte

Marie Laure Ogier : C’est la production de vapeur afin d’utilités qui n’est pas dans le périmètre des textes REUSE. Si vapeur en contact process production alors c’est bien du REUSE.

 

  1. Damien Poulain : A quel texte on se réfère pour une utilisation en chaudière vapeur et froid (TAR) ?

Sophie Verpoort : Texte rubrique ICPE 2921 pour TAR et rubrique installation de combustion pour chaudière

 

Remarque de Patrick Roiron (Cristal Union) : attention à l’utilisation des termes REUT/REUSE ; l’exemple donnée sur l’eau stérile est un cas de Reuse (et non de REUT = Eaux usées traitées recyclées uniquement !)

 

  1. Fatima Boutachkourt (Vivescia) : Interrogation sur la dernière slide avec les critères bactério pour une eau stérile.

AG : Dans l’exemple il s’agit d’eau stérile, le client s’est fixé ces critères ; l’objectif est de fixer des critères en fonction de l’usage qui sera fait de l’eau > analyse des risques, on cible la qualité de l’eau selon l’usage souhaité

 

  1. Sandra Vantalon (Société fromagère du Livradois) : Pouvez-vous développer sur les pb étiages/reuse ?

Xavier Cleuziou (Lactalis) : La Reuse impacte Code de la Santé et Code l’environnement. Côté environnement, les rivières sont plus impactées l’été. L’étiage, qui est le débit le plus faible constaté, doit être assuré pour des questions écologiques.

Reuse permet de moins consommer d’eau mais entraîne une réduction des eaux rejetées dans les milieux. Or, les milieux servent aussi à produire de l’eau potable. Cercle ‘vicieux’ : on met moins d’eau dans le milieu, mais on prélève autant d’eau du milieu. De plus, le milieu prélevé est en général différent du milieu dans lequel l’eau est rejetée (parfois pas le même bassin versant). Reuse déséquilibre la gestion des eaux dans les milieux. 70 à 80% des rivières en France sont soutenues par les STEP.
Il y aura un équilibre à trouver. Les projets des industriels doivent prendre en compte cet équilibre. Les projets Reuse doivent être dimensionnés en fonction de ce que le milieu permet. Attention à ne pas foncer tête baissée.

VHF : D’où l’importance de se rapprocher en amont de la DDT et DDPP !

 

  1. Céline Laillier : Vous avez mentionné les analyses « réglementaires » à mettre en place pour la REUT (eaux usées). Est-ce les mêmes analyses à réaliser pour de la réutilisation d’eau de process par exemple ?

VHF : Il n’y a pas d’analyses “réglementaires” mais des critères de qualité de l’eau à respecter qui dépendent de l’usage qui sera fait de l’eau et d’où elle provient.

On parle de “paramètres pertinents”.

 

  1. Mathieu Drancourt (Roquette, Usipa) : Le point précédent semble en contradiction avec l’arrêté du 11 janvier qui doit être suivi.

Xavier Cleuziou (Lastalis) : Le suivi de l’arrêté du 11 janvier n’est pas contradictoire avec ce qui a été dit avant.