La Fédération des Entrepreneurs de Boulangerie (FEB) s’est exprimée haut et fort contre une mesure du projet de loi de finances 2026 qui instaurerait une double taxe jusqu’à 60 000 € pour les établissements franchisés.
Sous couvert de lutte contre la malbouffe, cette disposition toucherait toutes les enseignes franchisées, y compris les boulangeries, pourtant constituées en immense majorité de TPE et PME ancrées dans la vie locale, créatrices d’emplois non délocalisables et formatrices d’apprentis.
Deux boulangers exerçant le même métier, dans la même ville et avec les mêmes charges, seraient désormais taxés différemment selon qu’ils portent ou non une enseigne reconnue.
La FEB dénonce une mesure injuste, discriminatoire et dévastatrice, qui menacerait l’investissement, la transmission et la modernisation du secteur.
Les boulangeries franchisées défendent au contraire une alimentation de qualité, un savoir-faire reconnu et une contribution essentielle à la vie économique locale.
🎙️ Une forte mobilisation médiatique
Notre délégué général, Paul Boivin, était invité le 14 novembre sur les plateaux de RMC Story, BFMTV et LCI pour alerter sur les conséquences de cet amendement qui, par effet de bord, viserait injustement les entreprises de boulangerie franchisées.
Au cours de ses interventions, il a rappelé avec force que :
➡️ Cette taxe frapperait de plein fouet les boulangers franchisés, déjà mobilisés pour maintenir chaque jour une offre accessible et de qualité.
➡️ Une telle mesure serait catastrophique pour le tissu économique local : les boulangeries jouent un rôle clé dans la vitalité de nos territoires.
➡️ Les boulangeries franchisées sont avant tout des TPE et PME, portées par des entrepreneurs de proximité — pas des multinationales.
➡️ Face aux enjeux de santé publique, il faut faire confiance aux acteurs engagés : la filière boulangerie œuvre déjà, de manière volontaire, à réduire le taux de sucre dans les produits de viennoiserie-pâtisserie.
➡️ Aux décideurs publics, la FEB rappelle qu’il est trop facile de taxer plutôt que de soutenir l’entrepreneuriat : la concertation avec les acteurs économiques est la seule voie pour construire des solutions efficaces et viables.
Retrouvez ci-dessous les principales retombées presse :
- RMC – Le Morning RMC (17:58)
- BFM TV – Le Grand Direct (47:22)
- LCI – Brunet sans filtre (1:06:39)
- BFM – Le Club (1:08:30)
- BFM – Grand Soir (32:20)
- Capital – McDonald’s, Burger King… Les fast-foods franchisés bientôt taxés deux fois ? Lire l’article
- BFM TV – Trop de McDo, Burger King et O’Tacos ? Un amendement veut imposer une taxe de 50 000 € aux fast-foods franchisés Lire l’article
- Les echos.fr – Budget : les écologistes mettent sur la table une double taxe pour freiner « la prolifération » des fast-foods Lire l’article
- L’express – Les fast-foods bientôt taxés en France ? Pourquoi ce projet des écologistes fait débat Lire l’article
📄 À (re)lire : le communiqué de presse complet CP_taxefranchise
Une première victoire… mais la vigilance reste de mise
Grâce à la mobilisation de la FEB et aux nombreuses réactions des adhérents auprès de leurs députés en région, un sous-amendement rectificatif a été déposé pour corriger cette erreur grossière.
Cependant, le texte reste encore flou concernant les boulangeries qui proposent une offre de restauration à emporter (sandwichs, boissons, produits complémentaires).
La FEB appelle donc à une concertation immédiate et transparente, rappelant que la précipitation politique et l’absence de dialogue avec les acteurs de terrain ne font jamais bon ménage.
La FEB reste mobilisée
La Fédération continue de défendre une fiscalité équitable et cohérente, fondée sur l’activité réelle et non sur le statut juridique, afin de préserver un secteur clé de l’économie française : la boulangerie, symbole de l’alimentation de qualité et du savoir-faire français.
